Présentation de Sayuka [en cours]

Sa vie commença, un jour de neige, un soir d’équinoxe celui de l’Hiver. Les plaines d’Hyrule avaient été recouvertes par un manteau de poudreuse, d’un blanc immaculé. Les forêts étaient devenus plus sombres depuis l’arrivé de l’hiver, mais plus particulièrement ce fameux soir… La nuit d'étrange créatures rôdaient près des villages, près des forêts, attendant la résurrection de la Déesse maudite.
Une de ces créatures traversa les plaines enneigées avec sur son dos quelqu'un enveloppé dans une cape blanche tâchée de sang, cet éclair bleuté traversait à vive allure les plaines, collines, villages et forêts, dans l'espoir d'amener cette personne au mausolée, sanctuaire sacrée perdu au beau milieu de la forêt de Fiorne. Arrivée devant la forêt, la créature traversa les bois avec aisance, sachant où aller, la mystérieuse personne gémit de douleur, la bête accéléra sa vitesse pour ne plus perdre de temps, la seule chose qui comptait été de sauver cette personne.
L'éclair bleu entra dans un temple ancien celui de la Déesse maudite, les couloir se ressemblaient tous, pourtant la bête savait où tourner, où aller comme si ce temple lui appartenait. Ils arrivèrent dans une grande salle finement décorée même si la plupart des tapisserie étaient usées avec le temps, la pièce inspirait puissance et respect sans pour autant inciter à tous ceux qui y pénétrait, intimidation et peur, chaques colonnes, chaques gravures étaient des témoins d'un vestige ancien, plus ancien que ceux qui bordaient la forêt. La créature déposa la mystérieuse personne près d'un des piliers qui bordaient la salle de prière, la bête se coucha près du blessé, ayant pour mission personnel de veiller sur lui.
La lune éclaira enfin le mausolée de sa lumière argenté, éblouissant tout sur son passage comme l'aurait fait le soleil à sa place, les rayons lunaires pénétrèrent à l'intérieur du temple, éclairant les dallages, piliers et tapisserie d'une lumière blanche et pur. Le rayonnement de la lune s'arrêta sur l'autel de la Déesse maudite, une fine lumière bleuté l'enveloppa. L'autel rayonnait d'une douce lumière avant que celle-ci s'élève au ciel, avant de foncer sur la bête et la percuter de plein fouet. Les reflet de la lune sur une flaque d'eau révéla la silouhette imposante d'une louve au pelage argenté et aux runes bleutés et au regard doré marcher en direction du blessé. La louve poussa du bout de son museau la couverture qui recouvrait le corps de la personne, elle y découvrit un nourrisson venant à peine de naître il y a quelques heures. Les yeux doré du canin observa le bébé avant de se coucher auprès de celui-ci pour lui tenir chaud, comprenant que sa Déesse lui avait offert un cadeau, mais que en retour elle devait veiller sur sa protégée...


Deuxième partie: L'adolescence de Sayuka

Voilà plus de seize années que la jeune hylienne, Sayuka, avait vécu dans ce temple, celui de celle qui l'avait prise sous son aile. Sayuka avait aprise les rudiments du combat à l'épée et au corps à corps, elle avait plus d'expérience que les bandits qui pénétraient dans le temple espérant piller ses trésors. Chaque tentative de pillage de la part de bandits ou aventuriers étaient loués d'echecs et de morts. Des rumeurs couraient que le temple de la Déesse maudite était hanté par un esprit et que chaque fois qu'un intrus entrait dans celui-ci, il pouvait entendre le chant du fantôme qui annonçait sa mort. Pourtant un jour, des intrus réussirent à pénétrer dans le mausolée, sans qu'aucune des créatures ne les attaqua...
Les intrus venaient de pénétrer dans le temple de la Déesse maudite dans l'espoir de trouver ses trésors encore caché. Le groupe se sépara en deux équipes de neuf pour pouvoir couvrir plus de surface. La première équipe alla dans le couloir de gauche, continua son avancée jusqu'à déboucher sur une grande salle richement décoré de colonne antique soutenant le plafond de pierre et de lierres. Les bandits commencèrent à piller la salle de ses objets d'un ancien temps.
Des grognement se firent entendre au fond de la salle, les voleurs se redressèrent et observèrent l'endroit où le grognement se fit entendre. Des yeux doré fixaient les aventuriers, ces même yeux approchaient de plus en plus jusqu'à dévoiler le corps à qui appartenait ces yeux perçant. L'image d'ne louve bleu et argenté au regard doré se grava dans l'esprit des hommes juste avant que celle-ci ne disparaisse et ne plante ses crocs dans la gorge d'un des bandits, faisant jaillir un flot écarlate de la gorge de celui-ci. Le massacre commança dans la première salle du sanctuaire maudit de la Déesse de la lune.
Le deuxième groupe avança dans le dédale de couloir richement décoré de statut représentant la Déesse dans toutes les époques où son règne était à son apogé. La salle où ils atterrirent, était d'une splendeur à l'image de cette Déesse lunaire, toutes ces colonnes de marbre, ces tapisseries, et ses trésors éparpillés sur le sol au quatre coin de la salle avaient de quoi envier la plupart des hommes. Un chant cristallin se fit entendre, les bandits levèrent la tête vers l'endroit où le chant avait entonné sa mélodie; une femme au long cheveux argenté, chantait assise sur un pilier couché à travers la salle, habillée d'une simple tunique blanche, la jeune femme chantait les louanges de sa Déesse, son visage était fin et magnifique, ses yeux argenté regardaient le ciel. Son regard plongea dans celui des voleurs avec violence, elle se leva de son siège improvisé et marcha vers les aventuriers. Elle chantait toujours de sa voix envoutant, levant sa main vers le ciel, elle fit aparaître une longue claymore à la lame argenté, Délivrance, puis observa les hommes et courut vers eux en les attaquant de coup d'estoc. trois d'entre eux tombèrent sous l'attaque, les autres esquivait tant bien que mal ses attaques lancées à grande vitesse. Au bout de quinze et longues minutes tous les bandits avaient été tués, sa louve réapparut, elle aussi avait fini son travail. Sayuka s'assit sur le pilier et entonna une nouvelle chanson de sa voix cristalline avec pour changement le sang qui souillait son corps. Le sanctuaire de la lune ne sera jamais piller sans qu'ils ne goûtent à la lame et aux crocs de ses gardiennes.


Troisième partie: La vie actuelle de la guerrière

Sayuka marchait d'un pas résigné à travers la forêt centenaire. Aucun bruit ne planait dans l'air à part celui de son armure de plaque qui émettait un léger tintement.
Arrivée enfin à la lisière de la forêt, elle aperçut un petit hameau, marchant dans sa direction, elle s'aperçut qu’elle était suivie par quelqu'un, elle continua sa route vers le village sachant qu'une personne la suivait.
Entrant dans le hameau, les villageois, afférés à leur travail, s'arrêtèrent lorsqu'ils entendirent le bruit de son armure. Tout le monde regardait avec curiosité son avancée dans le village. Ce fut à ce moment qu'il l'attaqua.
Une épée sortit de son fourreau dans le but de la pourfendre d'une multitude de coups, pourtant l'attaque n'arriva pas, la mystérieuse personne se mit dans sa position de garde et attendit le bon moment pour lancer l'assaut. Sayuka laissa volontairement une ouverture pour l'appâter puis, pour enfin lui donner le coup de grâce. Comme elle le pensait l'agresseur se laissa avoir : il l'attaqua.
Esquivant chacune de ses attaques, elle décida de lui montrer elle aussi la puissance de ses coups.
Enlevant sa cape, Sayuka lui montra qui elle était. La plupart des villageois recula en découvrant son identité, les enfants eux, étaient émerveillés devant sa personne. Ils avaient devant eux une renégate d'Hyrule, leur monde, une gardienne du mausolée de la Déesse maudite.
L'attaquant eut un mouvement de recule pour se sauver dès qu'il eut connaissance de son identité, mais la lame de son arme s'abattait déjà sur lui.
Le corps de l'agresseur se fendit en deux, puis tomba dans une mare de sang qui n'était rien d'autre que la sienne.
Les villageois eurent un mouvement de recul, alors que les enfants hurlaient en courant se cacher derrières les jupes de leurs mères. Sayuka sourit intérieurement en découvrant qu'ils savaient qu’elle pouvait les tuer à tout instant.
Elle essuya son épée puis la replaça dans son dos. Elle se retourna et marcha en direction de la seule auberge du village, sans pour autant accorder un seul regard au villageois. L'intérieur de la bâtisse était modeste ; les tables étaient rangées en lignes légèrement décalées, les murs n’étaient plus que fragile fondation et une odeur de renfermé, de bière et de vomi stagnaient dans l’air de l’établissement. Les voyageurs braquèrent tous leur regard sur sa cape, essayant de savoir qui s’y cachait derrière.
Demandant une chambre à l’aubergiste, Sayuka déposa ses affaires sur le lit, redescendit et se posa sur une chaise près de l'âtre. Elle s'endormit dans l'enveloppe brûlante de la chaleur bien faisant de la cheminée.
La présence d'une aura meurtrière la réveilla. Se levant, elle se dirigea vers la porte de sortie du gîte lorsqu'une jeune fille la percuta de plein fouet. Se relevant, la jeune fille s'excusa de plusieurs façons. Sayuka la regardait fixement, la jeune fille la regardait avec terreur, les seuls mots que la fille réussit à sortir était :

– Aidez-nous !! Le village se fait attaquer !!

La guerrière la regardait en train de la supplier d'aider son village, Sayuka pris alors une décision :

– Bien, amène-moi près des lieux de combat.

Elle hocha la tête et l'amena sur les lieux de l'attaque. Les brigands avaient déjà commencé à piller, brûler et tuer le village entier.
Enlevant sa cape d'un revers de la main qui tomba quelques mètres plus loin sur le sol poussiéreux. La jeune fille parut s'étonner de son apparence. Ses longs cheveux argentés et légèrement ondulés tombèrent à la hauteur de ses hanches. Genoux, coudes, hanches et poignés étaient protégés par une armure de plaque qui émit son petit tintement gracieux, le reste du corps était protégé par un tissu. Une épée gigantesque était attachée dans son dos. La jeune fille s'émerveilla devant sa silhouette élancée et à la façon dont le corps de Sayuka s'harmonisait avec la rigueur de sa lame de géant. La concentration de la guerrière était maintenant fixée sur le combat. La renégate s'avançait lentement vers les voleurs. Ils continuaient toujours à piller et tuer les villageois. En dégainant son épée, l'un des voleurs la vit, mais n'eut pas le temps de les prévenir et sa tête fut coupée dans les secondes qui suivirent. Les têtes tombaient alors que le corps de la guerrière ondoyait parmi les brigands, tranchant tout ce qui passait près de sa lame, capable de tuer les villageois s'ils osaient s'interposer entre eux et elle. Portant ils ne firent rien, ils observèrent sa danse macabre sans bouger. Quand la dernière tête tomba, tous les villageois commencèrent à aider les survivants de l'attaque des voleurs.
Quittant le village, la gardienne de la Déesse maudite continua sa route sur les plaine d'Hyrule dans l'espoir de trouver un adversaire digne de sa puissance.