Alzaï

II. Physique


[*] Cheveux : Alzaï possède des cheveux de couleur argenté, à l’éclat lunaire. Ils sont longs et en bataille, de sorte qu’ils lui forment un simulacre de crinière acier, ses longues mèches métalliques lui tombant en désordre jusqu’aux omoplates. Légèrement en arrière au sommet du crâne et de ses oreilles, il possède une frange toute aussi emmêlée, légèrement séparée en deux au milieu de son front.

[*] Visage // Expression : Peu nombreux sont les gens qui ont eu la chance d’apercevoir le visage d’Alzaï, en permanence caché sous un long capuchon noir.Il possède un front haut caché par ses cheveux. Ses pommettes peu marquées, son nez légèrement en trompette et son menton à la forme parfaite lui confèrent un charme éclatant. Ses lèvres sont fines, légèrement étirée sur un sourire presque permanent et narquois. Ses dents sont blanches et un peu plus petites que la normale.Les rares personnes à avoir aperçu son visage, exclusivement des femmes,ne lui ont vu qu’une expression mélancolique et hagarde.

[*] Yeux : Les yeux d’Alzaï sont grands et en amande. D’un bleu acier assorti avec la couleur de sa peau, ils lui donnent un regard glacial et impressionnant. Ils se perdent parfois dans le vide, comme si son esprit vagabondait dans quelconque contrée lointaine et inconnue.

[*] Taille // Poids // Corpulence : Alzaï est d’une stature impressionnante.Très grand,mince, les épaules larges et le torse musclé, il est incroyablement proportionné.Ses jambes longues et fines lui permettent de courir des heures durant à bon train. Constamment sur sa monture, son dos a prit un galbe naturel lui permettant de rester plus confortablement et plus longtemps en position assise.Ses hanches sont fines, de forme presque féminine, lui ajoutant un style adolescent, qui a su conquérir le coeur de nombreuses femmes. Il se tient souvent le menton haut, les épaules légèrement tirée en arrière, arborant son traditionnel sourire narquois.

[*] Style vestimentaire : Sous son long capuchon noir qui le cache des regards, Alzaï est habillé presque exclusivement en bleu, blanc et marron, arborant de temps à autres des bas bleu ciel. Sa tenue préférée est composée d’un t-shirt de couleur blanche, sans manche, qu'il assortit d'un gilet marron au col, manches et épaulettes bleues. Tout cela est assorti d’un pantalon en tissu marron clair serré à la taille.

[*] Signe particulier // Transformation quelconque : Il possède un anneau d’argent à son oreille droite, surmonté d’une belle pierre d’un bleu profond.Cavalier émérite, il excelle aussi au tir à l’arc ou dans les combats à l’épée, réduisant en miette les nombreux ennemis qu’il croise dans sa mystérieuse vie de vagabond. Alzaï s’exprime par moment exclusivement en vers, qui, avec son épée à son coté droit, son bel étalon Sylph et Darlantan son jeune dragon, sont les seuls héritages de sa vie passée, cachée à des milliers de kilomètres de là, enfouie au fin fond de ses yeux et de ses souvenirs épars.

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[center]III. Psychologie

[*] Qualités // Défauts : Peu nombreuses sont les personnes à connaître Alzaï.Il possède cependant de nombreuses qualités. Doté d’une intelligence, d’un courage et d’une sagesse hors du commun, il s’énerve difficilement et encaisse toutes les remarques, arborant toujours cet inépuisable sourire. Il parle cependant rarement, se montre la plupart du temps distant, ce que beaucoup trouvent insultant. Malgré son calme olympien et la rareté de ses emportements, il ne vaut mieux pas rester dans le coin quand vous voyez que celui-ci porte la main à son épée, alors que son regard s’est durci, d’un coup emplit d’une rage sourde et contrôlée.Enfin, malgré sa dureté apparente, se cache au fin fond des étendues glacées de ses yeux une sensibilité hors norme.

[*] Ce qu'il aime // déteste : Il aime sa vie de vagabondage et de plaisirs volages, ponctuée de combats et de chevauchée épiques, mais aussi de femmes d’une nuit.Il déteste tout ce qui l’attache à un endroit précis, l’empêchant d’aller et venir à sa guise. Influencé par aucuns groupes en particulier, il n’a pas l’esprit manichéen du bel héros élu des déesses qui sert le bien et hait le mal.Plus égoïste, il veille avant tout à servir ses intérêts, parfois celui des autres ; il déteste simplement ceux qui l’empêchent d’accomplir le destin qu’il s’est tracé, qu’ils soient bon ou mauvais.

[*] Phobies & dépendances quelconques : Alzaï est trop courageux pour être proprement dit phobique.Il déteste cependant certaine chose à l’extreme, comme la plupart des sbires de ganon qui peuvent chercher à l’enchaîner. Il dépend totalement de sa liberté et de ses souvenirs perdus.

[*] Accent quelconque : Alzaï a la voix grave, aux intonations légèrement traînante, pas du tout caractéristique de la région.

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[center]IV. En combat

V. Histoire



I) L’ARRIVEE

*Il fait chaud… Est-ce normal ? Où… où suis-je ? Je ne me souviens de rien… *

Sur les berges de l’Hylia, une forme sombre remue fébrilement. Toute personne ayant assistée à la scène aurait vu cette ombre arrivée de nulle part échouer doucement sur la grève, poussée par le courant. Elle aurait ensuite aperçue, paniquée, une bande de Kargoroc des ombres s’approcher de la pauvre masse endormie... Mais soudain, la forme s’est mise à remuer. De sous son long capuchon noir un museau effilé commence à apparaître. Une poignée de secondes plus tard, devant les 18 Kargorocs prêts à fondrent sur la silhouette à présent déformée, se dresse un dragon. Il est de taille moyenne, il brille, il incarne la beauté d’un rayon de lune. Le soleil danse sur ses écailles d’argent, le couvrant de volutes irisées et brillantes. Il ouvre une large gueule percée de longs crocs brillants. Il pétrit la terre de ses griffes dorées, gonfle son torse et cambre son dos. Poussant un long hurlement déchirant que les gorges reprennent en écho, il déploie ses ailes, membranes transparentes délicatement veinées, prend appuie sur ses pattes puissantes et s’élance dans les airs. S’en suit un combat redoutable, ponctué de cris d’agonie, d’os brisés, de gueule claquante. Apres une longue heure de lutte acharnée tous les Kargorocs se sont écrasés sur le sol. Le dragon d’argent redescend vers son maître en volte serrée, se couche près de lui et s’endort doucement, épuisée...

II) LE REVEIL

Sur les berges de l’Hylia, un homme vêtu d'un capuchon se lève. Il pose une main sur la tête déjà massive d’un jeune dragon et lance un regard hébété vers les eaux du lac dans lesquelles le soleil couchant semble se noyer. Il rabat sa capuche, couvrant son visage.
Il tourne le dos au lac et chemine lentement pendant plusieurs heures, sans destination précise. Il traverse un canyon peuplé de monstres étranges qui lui sont totalement inconnus. S’engouffre dans un tunnel et débouche dans un village caché dans le flanc de la montagne, peuplé de chats. Que fait-il ici ? Il n’en sait rien, un peu comme si une force étrange l’avait poussé à avancer jusque là. Apres tout, c’est sûrement ça, vu qu’il n’a aucun souvenir de s’être déjà aventurer au sein de ces terres. Il traverse le village et s’arrête sur le seuil de la seule maison qui semble encore habitée. Toc. Une vieille femme voûtée lui ouvre la porte. Il entre. Elle lui tend une chaise, s’assoit à son tour et scrute son visage. Le jeune homme est beau, la peau presque translucide, les cheveux blancs, les yeux bleu. Une force étrange émane de lui. Lentement, elle lui sourit. Il la regarde, étonné.

« Qui etes vous ? Se risque-t-il à dire.
- Tu ne me reconnais donc pas ? «

Le jeune homme fouille dans sa mémoire et se rend compte que de ses souvenirs il n’en reste qu’une bouillie disparate. Il ne se souvient de rien. Enfin presque. Le dragon qui l’accompagne, son compagnon de route, c’est Darlantan. Il voit une femme, magnifique, et son coeur accélère. Quel est son nom ? Il ne s’en souvient plus.

« Qui suis-je ? »

La vieille se met à rire.

« Alors tu ne te souviens de rien ? »

Le jeune homme fit non de la tête.

« Viens avec moi »

Elle le prend fermement par le bras et le mène en trottinant jusqu’à une vieille écurie. Tous les boxes sont défoncés à l’exception d’un seul, dans lequel un bel étalon d'un blanc éclatant s’ébroue vigoureusement. La vieille lui fait un signe encourageant de la tête. Le jeune homme s’approche. C’est ridicule, c’est qui ce cheval ? Où se trouve-t-il ? Pourquoi fait il confiance à cette pauvre vieille ? Malgré toutes ses interrogations, il avance. Le cheval le regarde, c’est une belle bête. Leurs yeux se croisent. Il reste stupéfait : l’étalon possède les mêmes yeux bleu que lui ! Il pose sa main sur son chanfrein, ferme ses yeux... Soudain, un souvenir traverse son esprit.

Un cavalier galope dans une large plaine bordée d’une lueur crépusculaire. Il progresse étonnamment vite, n’ayant de cesse de talonner sa monture, comme s’il poursuivait quelqu’un. Un appel à l’aide déchire le clair-obscur loin devant, tandis qu’une jeune femme se fait enlever dans le monde des ombres.

Il regarde, stupéfait, la vieille femme qui lui fait face. Celle-ci hoche la tête gravement en lui tendant la brise de Sylph. Avant qu’Alzaï ne s’élance à l’extérieur elle dit dans un souffle « Tu dois retrouver qui tu es. Tu dois la retrouver «

Comme il y a des jours plus tôt, dans une contrée peuplée de mythes et de légendes inconnues, un cavalier s’élance dans les ombres du crépuscule.

[center]«Au revoir, Alzaï...»

VI. In Real Life