Retour d'un traître

Invité

La guerre venait de prendre fin, cette guerre qui avait fait rage au coeur de la plaine d'Hyrule il y a quelque heure. Xanto ignorait encore pourquoi il avait été sauvé de la mort par la mère des Déesses, et non pas trois mais cinq déesse, drôle de journée. Il apprenait en revenant à la vie que Road et Tsukyo étaient aussi des déesse... Tsukiyo aussi surnommée l'imparfaite. En terme de surnom Xanto en connaissait un rayon car il était lui aussi sujet à ce genre d'appellation sordide.
Il était très tard ou peu être très tôt, Xanto ne savait pas tellement en réalité, ce qu'il savait c'est que tout avait prit fin suite à l'arrivé des Crépusculiens. Mais ce n'était que partie remise, il aurait sa vengeance. A présent il maigrissait Ganon encore plus que Midona et son lutin vert. Il avait décidé de venir ici pour ne trouver personne, car il n'était en sécurité nul part à présent. Le palais du crépuscule lui était à jamais fermé.
Il se laissa lourdement tomber contre un mur et cracha un léger flot de sang après avoir retirer son casque, inutile à présent. Sa tunique noire était couverte de sang, ces fichus Hyliens l'avait sérieusement amoché. Il resta inerte plusieurs minutes. peut-être même plus d'un heure. Il n'avait plus la notion du temps, il laissais son sang s'étendre devant lui. Sans rien faire. Il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire à présent. Il avait tout une armée de monstre qu'il pouvait appeler quand il voulait. Mais pour se soigner? Systeme D. Il se releva et se rendit là ou se trouvait anciennement un bar. Il y trouva encore quelque bouteille d'alcool Gerudo. Il en vida la moitié de son contenue dans son gosier et il vida le reste sur une blessure plutôt profonde qu'il avait sur le torse. Il tressaillit et du se retenir un à mur tellement la douleur était intense, il n'avait d'autre choix que de serrer les dents et attendre que ça passe. Il réalisa un bandage avec ses longues manches. il avait fière allure l'ancien Roi des ombres. Il s'assit contre un mur et observa la lune à travers un plafond écroulé. L'alcool lui faisait tourner la tête. Pas habitué du tout.
Xanto un bruit, très léger, très discret mais un bruit. Celui d'un chat qui cours et feulement inquiet. Y'avait-il quelqu'un d'autre à part des animaux? ce chat n'avait pas eu peur pour rien? Ou alors il était simplement débile.

(désolé c'est nul, je suis crevé, doit aller au dodo ^^)

Et dans un même mouvement, la Lune et le Soleil se fondirent en un pour obscurcir d’une noirceur sans fin la volonté des humains. De cet acte tragique je vis le jour, moi, enfant des amours. Mais que dire lorsque ce chaos ténébreux voile mes yeux d’une tristesse sans fin. Et dans tout cela, après avoir rejeté la main si fraîchement tendue, je me vois rejetée par cette union divine, par ces gens qui m’aimaient. Et je ne peux que devenir froideur face à mon propre pêché. Ne me regardes plus de ce regard ténébreux, mon enfant, disait le Soleil. Tourne le dos à la Vie, ma fille, disait la Lune. Cette volonté qui m’était propre se mit à battre pour la planète morte, pour cette mère souriante. Et je perdis mon apparence ensoleillée pour celle qui m’a mis au monde. De ces cheveux blonds apparût le gris de la vieillesse. De ces yeux brillants s’écoulèrent le rouge de mon sang. Et je ne fis qu’un avec l’Ombre de mon cœur déchiré.

Je marche dans cet étrange village, vers cet avenir inconnu. Dois-je mourir ? Oui, je le dois. J’ai blessé ma sœur de cœur. Midona me croit morte, et tous cherchent certainement ce corps sans vie. Mais par quel miracle ai-je survécu à cette entaille dans mon flanc ? Je me suis relevée dans cette prairie devenue cimetière, tâchée de sang. Depuis, je ne ressens plus cette douleur qui prenait mes membres. Les gouttes pourpres s’égouttent sur le sol chaud. Et un miaulement me tire de mes froides pensées. Un chat noir me regarde de ces yeux mauvais, face à cette ruelle sombre et je murmure de ma voix fluette un « Alors toi aussi tu es tout seul ? » et ma main tendue, ressemblant étrangement à un de mes souvenirs se prend dans les méandres coléreux du félin. Comme il me ressemble, cet ami déchu ! Comme il me semble que ce n’est qu’un rêve flou…Et je ne peux que me soumettre à sa décision qui est de frapper la compassion et s’enfuir vers d’autres horizons.

Mes yeux pourpres fixent une ombre dans la ruelle noire. Je m’avance, droite malgré ce trou béant dans mon flanc. Quand est-ce que mon sang arrêtera-t-il de couler ? Et dans cette optique, vais-je mourir ? L’odeur d’alcool empeste dans cette ruelle et je me cache le nez avec ma manche usée. Et que vois-je ? Cette ombre qui me paraissait déjà familière appartient à Xanto, ancien roi des ombres. J’enlève ma main de mes lèvres, le fixant d’un regard sans sentiment, car je n’en ressens presque plus…Il est blessé, et ses vêtements si étrangement propres avant se retrouvaient tâchés de son sang. Mais je continue de l’observer sans dire un seul mot. Enfonçant mon regard pourpre dans ses deux prunelles, je ne fis aucun geste.

-Alors, toi aussi tu es tout seul ?

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